17ème atelier de la Coopération Décentralisée

Le code met en avant la fixation des infractions courantes et les droits de remise à l’Etat. L’objectif de la mise en place de ces sanctions n’est pas d’obtenir des fonds supplémentaires pour la Commune mais plutôt de sensibiliser la population de Mahajanga à adopter une attitude et un comportement responsables pour assurer la propreté de la ville.

• Simulation de “Littosim”

L’outil “Littosim” est un “serious game” de mise en situation des décideurs face aux risques de submersion marine. Le jeu a pour objectif d’expérimenter en équipe les actions de prévention du risque et de se projeter en testant différents choix stratégiques. Pour que le jeu soit plus interactif, les participants sont répartis en groupes de quatre à cinq personnes qui gèrent respectivement leurs zones. Le jeu est divisé en plusieurs tours pendant lesquels chacun des groupes choisit des actions à entreprendre pour protéger leurs zones face à d’éventuelles submersions.

Les participants à l’atelier ont pu essayer le jeu développé avec l’appui de l’Institut de Recherche pour le Développement. A la fin de la partie, un debrief a eu lieu durant lequel tous les participants ont pu exprimer leurs félicitations aux initiateurs du jeu ainsi que leurs feedbacks sur leurs expériences pour affiner le jeu.

• Gestion des déchets solides de la Commune Urbaine de Mahajanga

La population de Mahajanga ne cesse de croître ces dernières années et la quantité de déchets générés par habitant augmente de façon exponentielle. Aujourd’hui, selon le Directeur de la Propreté Urbaine (DPU) de la Commune Urbaine de Mahajanga, la quantité de déchets produits dans la zone urbaine atteint environ 60 tonnes par jour. Ces déchets sont transportés vers un site de décharge à Mangatokana dans le Fokontany Antanimalandy, à 8km du centre-ville. Afin d’assurer un bon service à la population en matière d’assainissement, la gestion des déchets de la CUM s’organise comme suit :

• Pré-collecte : assurée par des entreprises privées, associations et par des ramasseurs informels ;
• Collecte : en régie directe par la CUM avec 29 points de collecte ;
• Tri : une première à la source avec une benne spéciale pour le compostage et un second au niveau de la décharge ;
• Transport : grâce à quatre camions de ramassage fonctionnels sur les onze dont la CUM dispose ;
• Traitement et élimination : effectué à la décharge par la CUM ;
• Valorisation : principalement en compostage qui est destiné aux espaces verts de la ville et à quelques ventes.

La gestion de la CUM se distingue par la présence des “gardes bacs” au niveau des bennes les plus sollicitées. Ces “gardes bacs” sont des employés à temps plein de la Commune et ont pour rôle de surveiller les bennes et d’éviter le débordement des déchets au niveau des points de collecte.

L’atelier s’est terminé par des visites terrains aux lieux sujets aux risques de submersion marine, ainsi qu’au niveau du marché local disposant d’un point de collecte de déchets.