Groupe de Travail : Genre et EAH

Dans le cadre de l’atteinte de l’Objectifs de Développement Durable n°6, spécifiquement dédié à l’accès à l’eau et à l’assainissement pour toutes et tous, il est important de comprendre que l’accès aux services essentiels est différencié. En effet, des inégalités existent – notamment pour la femme, les filles, les minorités sexuelles et de genre. Les femmes et les filles portent souvent la charge de la corvée de l’eau et sont bien souvent les plus impactées par l’absence de service eau, assainissement, hygiène (EAH) ou par leur dysfonctionnement.

Or comme indiqué dans le guide « La prise en compte du genre dans les projets d’adduction d’eau potable en milieux rural et semi-urbain » publié par le pS-Eau :

« Quelques années après leur mise en œuvre, force est de constater que les "finalités" des projets d'approvisionnement en eau potable et assainissement (AEPA) sont souvent loin d'être atteintes :

  • L'alimentation en eau potable ne suffit pas à améliorer la santé ;
  • La mise en place d'un service de l'eau payant occasionne des charges supplémentaires pour les femmes ;
  • Les familles pauvres ne bénéficient pas des subventions qui leur sont destinées et peuvent même se voir interdire l'accès à des ressources traditionnelles. » :
  • La place des femmes dans les processus de décision reste marginale… »

Ainsi, les projets liés à l’EAH qui ne prennent pas en compte le genre ou qui le prennent mal en compte peuvent aggraver ou mêmes créer et recréer des inégalités dans l’accès à ces services.

Ainsi, l’ONG Ran’Eau, en partenariat avec le programme Eaurizon 2025, proposait, en décembre 2024, une formation sur la prise en compte du genre dans les projets EAH dont le rapport est disponible ici. A la suite de cette formation, Ran’Eau a mis en place, à la demande d’acteurs du secteur, un groupe de travail spécifique à la thématique afin d'offrir aux parties prenantes un espace d'échanges privilégié.

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